Peine de mort : l'abolir pour la paix

Partout, la lutte pour l'arrêt de la peine de mort est importante.
Débat pour l'abolition de la peine de mort. (Crédit photo : Tom Offer)
L'une des conférences du Forum mondial Normandie pour la Paix à Caen était consacrée à la question de l'abolition totale de la peine de mort au niveau mondial. Deux pays y étaient représentés par des victimes de condamnation à la peine de mort. Mohamed Cheikh Ould, ex-condamné à mort mauritanien, et Antoinette Chahine (lire p. 5), ex-condamnée à mort au Liban, sont venus témoigner de leur expérience. Tous deux militent pour l'abolition de la torture et de la peine de mort partout dans le monde. Si la peine capitale a été abolie par de nombreux États, elle est encore présente dans 88 pays dont certaines démocraties telles que les États-Unis.
D'après les intervenants, il ne faut surtout pas que le sang appelle le sang. En effet, chaque individu est en capacité de s'améliorer et de changer. La question du pardon est essentielle pour ceux qui sont contre la peine de mort. Il est cependant compliqué de faire entendre raison aux partisans de la peine de mort car elle est populaire et peu coûteuse. Mohamed Cheikh Ould, l'ex-condamné à mort mauritanien, a insisté durant son discours sur les souffrances de la vie de prisonnier. D'après lui : « La plus grande souffrance du prisonnier est sans aucun doute la solitude. » Ayant passé cinq ans et demi emprisonné, il compare la prison à de la torture. La lutte pour l'abolition de la peine de mort au niveau mondial doit continuer afin de mettre un terme à ce crime contre les droits humains.
Tom OFFER,
Esteban ABADIE.
Connexion à la salle de rédaction numérique (SRN)
Se connecter

N'utilisez pas cette fonctionnalité si vous utilisez des postes partagés

 
Mot de passe oublié