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Quel avenir pour le conflit à Gaza ?
Retour sur la conférence « Le Moyen-Orient dans la tourmente ».
Depuis les accords d’Oslo, entre 1993 et 1995, il existe une autorité palestinienne dans la Bande de Gaza et dans une partie de la Cisjordanie. Ces accords avaient permis d'apaiser les tensions dans le Moyen-Orient. En 2007, l’arrivée au pouvoir à Gaza du Hamas, un groupe islamiste chiite soutenu par l’Iran, a commencé à changer la donne.
Le 7 octobre 2023, l'attaque terroriste du Hamas en territoire israélien relance la guerre. Elle cause environ 1200 morts et 7500 blessés. De plus, le groupe armé fait 251 otages israéliens et d’autres nationalités (dont des Français). Israël riposte et débute alors le conflit Israël-Gaza.
Retour sur la conférence Cette conférence s’étant tenue le 26 septembre 2024, les intervenants n’avaient pas encore connaissance de tous les actes qui se sont déroulés après cette date.
Eric DANON, ancien ambassadeur de France en Israël, estime que le conflit ne se généralisera pas. Il explique que les pays arabes ne souhaitent pas l’arrêt du conflit, mais plutôt qu’il continue à petite échelle. En effet, la cause palestinienne est un sujet sur lequel tous les pays arabes sont d’accord, ce qui renforce leur proximité. De plus, Israël représente une puissance économique bien supérieure aux pays Arabes. Ce qui leur semble inacceptable.
Fatiha DAZI-HENI, docteur en sciences politiques, nous apporte plus de précisions quant à la position des pays de la péninsule arabique. Elle explique qu’ils restent pro-palestiniens, mais qu’ils tiennent une position plus modérée que les autres pays arabes ; l’Arabie Saoudite est très proche des États-Unis, eux-mêmes très proches d’Israël. Les Émirats Arabes Unis, de même que le Bahreïn, sont les premiers signataires des accords d’Abraham, offrant leur reconnaissance à l’État d’Israël.
Situation actuelle Aujourd’hui, le conflit Israël-Hamas additionne un lourd bilan humain d’environ 40 000 morts, majoritairement des civils palestiniens. Du côté des otages, 37 sont morts et 117 ont été libérés à la suite d’accords avec le Hamas ou d’opérations militaires. Les bombardements israéliens, eux, ont causé la destruction d’une grande partie de la Bande de Gaza. L’Unosat estime que 66 % des bâtiments auraient été endommagés, voire détruits.
Le Hezbollah, autre groupe islamiste chiite au pouvoir au Liban et soutenu par l’Iran, est également entré en guerre contre Israël et mène une lutte au nord du pays. Tel-Aviv a d’ailleurs lancé une attaque contre ses dirigeants entre le 17 et le 20 septembre 2024 qui a fait 16 morts chez les hauts dignitaires du Hezbollah. De plus, L’Iran a lancé une salve de 200 missiles et quelques drones en direction d’infrastructures militaires israéliennes.
Tout ceci ne fait qu’alimenter les tensions au Moyen-Orient, et attiser la peur d’une généralisation du conflit.
Lucas FLEURY RAISIN,Terminale Générale
Le 7 octobre 2023, l'attaque terroriste du Hamas en territoire israélien relance la guerre. Elle cause environ 1200 morts et 7500 blessés. De plus, le groupe armé fait 251 otages israéliens et d’autres nationalités (dont des Français). Israël riposte et débute alors le conflit Israël-Gaza.
Retour sur la conférence Cette conférence s’étant tenue le 26 septembre 2024, les intervenants n’avaient pas encore connaissance de tous les actes qui se sont déroulés après cette date.
Eric DANON, ancien ambassadeur de France en Israël, estime que le conflit ne se généralisera pas. Il explique que les pays arabes ne souhaitent pas l’arrêt du conflit, mais plutôt qu’il continue à petite échelle. En effet, la cause palestinienne est un sujet sur lequel tous les pays arabes sont d’accord, ce qui renforce leur proximité. De plus, Israël représente une puissance économique bien supérieure aux pays Arabes. Ce qui leur semble inacceptable.
Fatiha DAZI-HENI, docteur en sciences politiques, nous apporte plus de précisions quant à la position des pays de la péninsule arabique. Elle explique qu’ils restent pro-palestiniens, mais qu’ils tiennent une position plus modérée que les autres pays arabes ; l’Arabie Saoudite est très proche des États-Unis, eux-mêmes très proches d’Israël. Les Émirats Arabes Unis, de même que le Bahreïn, sont les premiers signataires des accords d’Abraham, offrant leur reconnaissance à l’État d’Israël.
Situation actuelle Aujourd’hui, le conflit Israël-Hamas additionne un lourd bilan humain d’environ 40 000 morts, majoritairement des civils palestiniens. Du côté des otages, 37 sont morts et 117 ont été libérés à la suite d’accords avec le Hamas ou d’opérations militaires. Les bombardements israéliens, eux, ont causé la destruction d’une grande partie de la Bande de Gaza. L’Unosat estime que 66 % des bâtiments auraient été endommagés, voire détruits.
Le Hezbollah, autre groupe islamiste chiite au pouvoir au Liban et soutenu par l’Iran, est également entré en guerre contre Israël et mène une lutte au nord du pays. Tel-Aviv a d’ailleurs lancé une attaque contre ses dirigeants entre le 17 et le 20 septembre 2024 qui a fait 16 morts chez les hauts dignitaires du Hezbollah. De plus, L’Iran a lancé une salve de 200 missiles et quelques drones en direction d’infrastructures militaires israéliennes.
Tout ceci ne fait qu’alimenter les tensions au Moyen-Orient, et attiser la peur d’une généralisation du conflit.
Lucas FLEURY RAISIN,Terminale Générale