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Qu'attendez-vous d'un Président ?
Qu'attendent les jeunes d'un président ? Et d'ailleurs, ont-ils des attentes ? Avec le député Hervé Berville.
Alors que des élections présidentielles se sont déroulées les 10 et 24 avril 2022, nous avons enquêté sur les attentes des jeunes vis à vis du président de la République. Hervé Berville nous aide à y voir plus clair.
Plus de droits pour les femmes Léa en classe de 1ère, a des convictions affirmées. Elle attend d'un Président qu'il engage des actions pour faire avancer les droits des femmes, qu'il lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Elle s'est d'ailleurs engagée au sein de l’association féministe “Nous Toutes” alors qu'elle avait à peine 15 ans.
L'éducation De nombreux élèves aimeraient voir la réforme du lycée évoluer. En effet, selon eux, le nombre d'heures par semaine est important, surtout si l'on compare avec nos voisins allemands, qui terminent les cours plus tôt dans la journée, et qui obtiennent de meilleurs résultats (Etude PISA). Louna, en terminale, avoue que de nombreux étudiants et lycéens se sentent surmenés. Elle pense qu'un Président devrait plus se soucier de cette problématique.
L'écologie Charles, comme ses camarades, pense qu'il serait nécessaire que les lycéens puissent s'impliquer avec leur lycée dans des problématiques écologiques. Ils souhaitent que le président prenne davantage en compte le rapport du GIEC qui indique qu'il reste seulement 3 ans pour inverser la balance en matière de protection de l'environnement.
Des limites à l'engagement Vincent, élève de terminale est plus perplexe. Il nous explique combien il est difficile d’avoir des attentes précises.
D’autres nous montrent qu’ils sont également limités par la crainte du jugement des autres jeunes sur leur opinion politique. " J’estime que je n’ai pas assez de connaissances ou d’expérience pour m’engager ! Je peux émettre un avis, en discuter bien sûr mais un engagement se doit d'être convaincu et un minimum assuré… !”
Et le droit de vote à 16 ans ? Nous avons réalisé un sondage au sein du lycée : le résultat est clair : 82,1 % des 146 élèves de 1ère consultés, ne sont pas favorables au droit de vote à 16 ans. Ainsi Vincent nous confie "Les jeunes ont conscience d'être facilement influençables. Arrêtons l’hypocrisie, ça leur fera juste des voix en plus pour les élections… Et je pense sincèrement qu’un jeune de 16 ans ne connaît pas encore toutes les difficultés d’un homme de 50 ans, car il n'a pas encore affronté toute la réalité d’une vie, et quand on est jeune on est plus aisément fasciné par les utopies… ! »
Un constat... Alors que quelques élèves sont en attente d'actions concrètes du Président sur des thèmatiques précises, de nombreux autres ne semblent pas encore avoir investi leur futur rôle de citoyen. Pourtant, dans un, deux, trois ans, ils auront une carte d'électeur en poche ! Ils ne semblent pas vraiment croire en la politique ni en leur place au sein de celle-ci.
Hervé Berville, jeune député De ce fait, nous avons rencontré Hervé Berville,député LREM à l'Assemblée Nationale. Son avis sur la jeunesse en politique pourrait permettre à ceux qui n'osent pas de sauter le pas.
Comment un jeune peut-il peser sur les choix politiques d’aujourd’hui ? Les jeunes peuvent s’engager en politique de plusieurs manières. Il existe en France un panel très large de partis politiques, de différents mouvements, grâce à la pluralité politique dont nous bénéficions.
Dès qu’un jeune a le droit de voter, il doit le faire. Cela est primordial, et il ne faut pas penser qu’un seul vote ne sert à rien, ou ne va pas avoir un impact suffisant pour faire changer les choses. Les jeunes peuvent également s'investir dans des associations, des syndicats, ou encore assister aux différentes assemblées territoriales, à des séances à l'Assemblée nationale. Hervé Berville nous dit que les jeunes peuvent prendre part à la vie démocratique tout au long de l’année, en s’y intéressant et non pas seulement durant une période électorale.
Monsieur le député, vous êtes jeune, le président Macron aussi, cela influence-t-il la manière dont vous faites de la politique ?Ce n’est pas forcément parce que l’on est jeune que nous nous intéressons aux questions des jeunes ou que ce que nous disons est forcément pertinent, déclare le député. Cependant, le fait d’être jeune donne un regard particulier, une expérience particulière et une compréhension des nouvelles formes de militantisme et une compréhension des nouveaux enjeux (l’écologie, les cyber attaques).
Pour notre part, en tant que lycéens, nous estimons qu'il est important de s'engager et de s'investir dès que l'on peut le faire pour faire progresser la société.
Paul HOULES, Louna TURCO
et Inès RENAUD-LEMETAYER.
Plus de droits pour les femmes Léa en classe de 1ère, a des convictions affirmées. Elle attend d'un Président qu'il engage des actions pour faire avancer les droits des femmes, qu'il lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Elle s'est d'ailleurs engagée au sein de l’association féministe “Nous Toutes” alors qu'elle avait à peine 15 ans.
L'éducation De nombreux élèves aimeraient voir la réforme du lycée évoluer. En effet, selon eux, le nombre d'heures par semaine est important, surtout si l'on compare avec nos voisins allemands, qui terminent les cours plus tôt dans la journée, et qui obtiennent de meilleurs résultats (Etude PISA). Louna, en terminale, avoue que de nombreux étudiants et lycéens se sentent surmenés. Elle pense qu'un Président devrait plus se soucier de cette problématique.
L'écologie Charles, comme ses camarades, pense qu'il serait nécessaire que les lycéens puissent s'impliquer avec leur lycée dans des problématiques écologiques. Ils souhaitent que le président prenne davantage en compte le rapport du GIEC qui indique qu'il reste seulement 3 ans pour inverser la balance en matière de protection de l'environnement.
Des limites à l'engagement Vincent, élève de terminale est plus perplexe. Il nous explique combien il est difficile d’avoir des attentes précises.
D’autres nous montrent qu’ils sont également limités par la crainte du jugement des autres jeunes sur leur opinion politique. " J’estime que je n’ai pas assez de connaissances ou d’expérience pour m’engager ! Je peux émettre un avis, en discuter bien sûr mais un engagement se doit d'être convaincu et un minimum assuré… !”
Et le droit de vote à 16 ans ? Nous avons réalisé un sondage au sein du lycée : le résultat est clair : 82,1 % des 146 élèves de 1ère consultés, ne sont pas favorables au droit de vote à 16 ans. Ainsi Vincent nous confie "Les jeunes ont conscience d'être facilement influençables. Arrêtons l’hypocrisie, ça leur fera juste des voix en plus pour les élections… Et je pense sincèrement qu’un jeune de 16 ans ne connaît pas encore toutes les difficultés d’un homme de 50 ans, car il n'a pas encore affronté toute la réalité d’une vie, et quand on est jeune on est plus aisément fasciné par les utopies… ! »
Un constat... Alors que quelques élèves sont en attente d'actions concrètes du Président sur des thèmatiques précises, de nombreux autres ne semblent pas encore avoir investi leur futur rôle de citoyen. Pourtant, dans un, deux, trois ans, ils auront une carte d'électeur en poche ! Ils ne semblent pas vraiment croire en la politique ni en leur place au sein de celle-ci.
Hervé Berville, jeune député De ce fait, nous avons rencontré Hervé Berville,député LREM à l'Assemblée Nationale. Son avis sur la jeunesse en politique pourrait permettre à ceux qui n'osent pas de sauter le pas.
Comment un jeune peut-il peser sur les choix politiques d’aujourd’hui ? Les jeunes peuvent s’engager en politique de plusieurs manières. Il existe en France un panel très large de partis politiques, de différents mouvements, grâce à la pluralité politique dont nous bénéficions.
Dès qu’un jeune a le droit de voter, il doit le faire. Cela est primordial, et il ne faut pas penser qu’un seul vote ne sert à rien, ou ne va pas avoir un impact suffisant pour faire changer les choses. Les jeunes peuvent également s'investir dans des associations, des syndicats, ou encore assister aux différentes assemblées territoriales, à des séances à l'Assemblée nationale. Hervé Berville nous dit que les jeunes peuvent prendre part à la vie démocratique tout au long de l’année, en s’y intéressant et non pas seulement durant une période électorale.
Monsieur le député, vous êtes jeune, le président Macron aussi, cela influence-t-il la manière dont vous faites de la politique ?Ce n’est pas forcément parce que l’on est jeune que nous nous intéressons aux questions des jeunes ou que ce que nous disons est forcément pertinent, déclare le député. Cependant, le fait d’être jeune donne un regard particulier, une expérience particulière et une compréhension des nouvelles formes de militantisme et une compréhension des nouveaux enjeux (l’écologie, les cyber attaques).
Pour notre part, en tant que lycéens, nous estimons qu'il est important de s'engager et de s'investir dès que l'on peut le faire pour faire progresser la société.
Paul HOULES, Louna TURCO
et Inès RENAUD-LEMETAYER.
