Réforme du lycée, tous concernés

La réforme du lycée fait l'objet de nombreuses discussions. (Crédit photo : Keloù)
L’Éducation nationale, nous dit que « Le nouveau baccalauréat 2021 redonne au baccalauréat son sens et son utilité avec un examen remusclé et un lycée plus simple, plus à l’écoute des aspirations des lycéens, pour leur donner les moyens de se projeter vers la réussite dans l’enseignement supérieur. » Or, cet avis n’est pas forcément partagé par tout le monde et beaucoup de questions se font jour chez le corps enseignant comme chez les élèves et les parents. Ce nouveau baccalauréat consiste à envisager des « spécialités » plutôt que des séries comme auparavant. Certains peuvent trouver cela plus ouvert et d’autres au contraire plus compliqué.
Les élèves de première générale sont les principaux concernés. Manon, élève en 1ère, nous confie ses incertitudes par rapport au grand oral, sur lequel, selon elle, nous sommes mal renseignés. « Le barème est assez impressionnant » ajoute Romane, élève de 1ère. Manon enchérit tout de même en nous disant que selon elle l’examen du baccalauréat, se composant d’épreuve type examen, donne une chance de se tromper, et laisse une marge d’erreur. Elle rajoute que cependant les options n’ont plus forcément d’intérêt au niveau du baccalauréat et que cela est dommage. Nous avons aussi pu interroger des élèves de seconde, qui eux ont connu en partie la réforme du collège et sont donc plus préparés aux changements engendrés par ce baccalauréat 2021. Cette réforme les interpelle : Sonia, partage avec nous que cette réforme apporte, pour elle, un gain de maturité important. « Il y a déjà un grand fossé entre le lycée et le collège en soi, mais les objectifs fixés, nous donnent envie de travailler pour réussir. » Laëtitia, elle aussi élève en seconde, nous fait réfléchir quant à un problème par rapport à la réforme. En effet, les différents lycées sont inégaux en spécialités, ce qui empêche donc certains élèves de faire ce qu’ils veulent.
Mais les élèves ne sont pas les seuls a se poser des questions, les parents d’élèves eux aussi s’en posent. La question des mathématiques dans le tronc commun de première, par exemple, interroge fortement certains parents, considérant compliquées les réorientations et les bifurcations sans mathématiques, malgré la présence d’un enseignement de spécialité. Nous avons finalement demandé à Monsieur LEMAITRE, professeur de philosophie et enseignant la spécialité « Humanités, littérature et philosophie » de nous donner ses impressions quant à la réforme et à son enseignement de spécialité. « L’enseignement Humanités, littérature et philosophie est une véritable chance à saisir » nous dit-il.
Maïlis Meurou, rédactrice Keloù.
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