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Lisa Thomas, conseillère départementale
Ancienne élève du lycée, Lisa a obtenu son bac SMS (aujourd'hui bac ST2S) en 2006. Elle nous raconte son riche parcours.
Quels sont vos souvenirs
du lycée ?
J'ai passé quatre ans au lycée Saint-Joseph car j'ai redoublé ma Seconde. J'ai donc eu le temps de créer de nombreux souvenirs ! Dans un premier temps, ils sont d'ordre amical. Je me suis fait une amie très proche. Cette amitié perdure encore aujourd'hui. Puis viennent les souvenirs scolaires : les cours, les examens blancs, les épreuves du baccalauréat et les moments conviviaux organisés dans l'année. Je me souviens notamment d'une visite des plages du débarquement que j'avais adorée. J'appréciais aussi particulièrement la richesse des témoignages des intervenants extérieurs.
Qu'avez-vous préféré
au lycée ?
A l'époque un stage de cinq semaines était intégré à l'année de Terminale SMS. Mon stage en foyer-logement m'a permis de développer mes aspirations professionnelles. Au lycée, j'ai beaucoup aimé les connaissances que m'ont apporté mes matières préférées, c'est-à-dire l'histoire, la philosophie, les sciences sanitaires et sociales.
Vous souvenez-vous de certains professeurs ?
Oui je me souviens de M. Gabet, professeur de philosophie, de Mme Hillion, professeur d'EPS qui m'a toujours poussée à donner le meilleur de moi-même, de M. Jan, professeur de sciences-physiques (c'était sa première année, merci à lui pour sa patience avec nous élèves qui avions des difficultés dans sa discipline), de Mmes Lévèque, Ferrey, Gueguen et bien d'autres !
Quelles études
avez-vous suivies ?
J'ai fait un BTS Economie Sociale et Familiale (ESF) à Quimper où j'ai poursuivi mes études une troisième année pour obtenir le diplôme d'état de "conseillère en économie sociale et familiale".
Puis, j'ai intégré la troisième année de licence (L3) d'"anthropologie-ethnologie" à Brest.
Ensuite, j'ai préparé un Master 1 "sociologie-sciences du langage" à l'université de Rennes 2, pour terminer par un Master 2 professionnel "direction des dispositifs d'insertion de médiation et de prévention des publics en difficulté". Cette dernière année d'études je l'ai suivie en alternance entre l'université et le collège coopératif de Bretagne (organisme d'accompagnement dans les domaines de l’économie sociale et solidaire, de l’intervention sociale et de l’éducation populaire).
Par la suite, il y a deux ans, dans le cadre de mon travail, j'ai aussi eu la chance d'intégrer une formation courte à l'ENA sur les politiques publiques.
Quels sont les différents postes que vous avez occupés ?
J'ai toujours travaillé pendant mes études : aide aux devoirs, aide à domicile, secrétaire médicale, serveuse. Ces expériences m'ont été utiles pour la suite.
"J'ai toujours travaillé pendant mes études. Ces expériences m'ont été utiles par la suite" J'ai également effectué différents stages et bénévolats qui ont participé à ma formation personnelle et professionnelle. Je me suis engagée sur un stage "gens du voyage" lorsque j'étais en licence anthropologie-ethnologie à Brest. Puis en master 2, j'ai fait un autre stage "gens du voyage" à la mairie de Lamballe. Mon mémoire avait pour sujet : les gens du voyage et l'ancrage territorial.
Après mes études, j'ai été formatrice pour jeunes et jeunes adultes en insertion à l'association Adaléa de Saint-Brieuc, puis médiatrice sociale à la mairie de Lamballe. J'y ai rencontré l'une de mes élues, adjointe à la ville de Lamballe, qui m'a demandé un an plus tard d'être sa collaboratrice parlementaire lorsqu'elle fut élue sénatrice des Côtes-d'Armor.
Je travaillais à la permanence de Lamballe et au Sénat à Paris.
Quel est votre travail actuel ?
Après les six années passées auprès de la sénatrice, j'ai été recrutée par un groupe d'élus de Saint-Brieuc Armor Agglomération, un poste que j'occupe actuellement à mi-temps. Il s'agit de gérer le planning des élus, d'assurer leur communication, d'écrire des tribunes politiques ou leurs interventions en séance, de rédiger des notes sur des faits d'actualité.
J'ai également deux fonctions d'élue locale : conseillère municipale à Pléneuf-Val-André et conseillère départementale pour le canton de Pléneuf-Val-André (15 communes). Ces deux missions demandent un investissement important, c'est la raison pour laquelle, je travaille à mi-temps pour le groupe d'élus de Saint-Brieuc.
En quelques mots, le quotidien d'une élue est rythmé par de nombreuses réunions sur des thématiques diverses (sociales, transitions énergétiques...), beaucoup d'invitations et de représentations, des rencontres avec les associations et les habitants du canton pour essayer de répondre au mieux à leurs besoins.
Quels conseils donneriez-vous à un lycéen intéressé par vos fonctions ?
Je dirais que toutes les expériences sont importantes (stages, bénévolat, jobs d'été), que des portes peuvent s'ouvrir à vous au fur et à mesure des formations, des études, des expériences et des rencontres.
Collaboratrice d'élus, c'est un métier que je ne connaissais pas au lycée. Etre élue moi même, je ne l'avais pas envisagé. Ce sont les rencontres et les expériences dans leur intégralité, qui m'ont amenée à occuper ce type de poste et à m'investir localement en politique.
Le parcours classique, pour être travailleur social, c'est le diplôme d'état (assistant social, éducateur spécialisé ou conseiller en économie sociale et familiale). Le parcours classique pour être collaborateur d'élus, serait une formation en sciences politiques, l'ENA ou le droit.
Et si un jour vous souhaitez vous investir dans la vie politique de votre commune ou à une plus grande échelle, il n'y a pas de parcours type. Il faut aimer s’intéresser à l’actualité, aux politiques publiques et avoir envie de s’investir au quotidien avec les gens qui nous entourent.
Propos de Lisa THOMAS, recueillis par Valérie HERAULT.
du lycée ?
J'ai passé quatre ans au lycée Saint-Joseph car j'ai redoublé ma Seconde. J'ai donc eu le temps de créer de nombreux souvenirs ! Dans un premier temps, ils sont d'ordre amical. Je me suis fait une amie très proche. Cette amitié perdure encore aujourd'hui. Puis viennent les souvenirs scolaires : les cours, les examens blancs, les épreuves du baccalauréat et les moments conviviaux organisés dans l'année. Je me souviens notamment d'une visite des plages du débarquement que j'avais adorée. J'appréciais aussi particulièrement la richesse des témoignages des intervenants extérieurs.
Qu'avez-vous préféré
au lycée ?
A l'époque un stage de cinq semaines était intégré à l'année de Terminale SMS. Mon stage en foyer-logement m'a permis de développer mes aspirations professionnelles. Au lycée, j'ai beaucoup aimé les connaissances que m'ont apporté mes matières préférées, c'est-à-dire l'histoire, la philosophie, les sciences sanitaires et sociales.
Vous souvenez-vous de certains professeurs ?
Oui je me souviens de M. Gabet, professeur de philosophie, de Mme Hillion, professeur d'EPS qui m'a toujours poussée à donner le meilleur de moi-même, de M. Jan, professeur de sciences-physiques (c'était sa première année, merci à lui pour sa patience avec nous élèves qui avions des difficultés dans sa discipline), de Mmes Lévèque, Ferrey, Gueguen et bien d'autres !
Quelles études
avez-vous suivies ?
J'ai fait un BTS Economie Sociale et Familiale (ESF) à Quimper où j'ai poursuivi mes études une troisième année pour obtenir le diplôme d'état de "conseillère en économie sociale et familiale".
Puis, j'ai intégré la troisième année de licence (L3) d'"anthropologie-ethnologie" à Brest.
Ensuite, j'ai préparé un Master 1 "sociologie-sciences du langage" à l'université de Rennes 2, pour terminer par un Master 2 professionnel "direction des dispositifs d'insertion de médiation et de prévention des publics en difficulté". Cette dernière année d'études je l'ai suivie en alternance entre l'université et le collège coopératif de Bretagne (organisme d'accompagnement dans les domaines de l’économie sociale et solidaire, de l’intervention sociale et de l’éducation populaire).
Par la suite, il y a deux ans, dans le cadre de mon travail, j'ai aussi eu la chance d'intégrer une formation courte à l'ENA sur les politiques publiques.
Quels sont les différents postes que vous avez occupés ?
J'ai toujours travaillé pendant mes études : aide aux devoirs, aide à domicile, secrétaire médicale, serveuse. Ces expériences m'ont été utiles pour la suite.
"J'ai toujours travaillé pendant mes études. Ces expériences m'ont été utiles par la suite" J'ai également effectué différents stages et bénévolats qui ont participé à ma formation personnelle et professionnelle. Je me suis engagée sur un stage "gens du voyage" lorsque j'étais en licence anthropologie-ethnologie à Brest. Puis en master 2, j'ai fait un autre stage "gens du voyage" à la mairie de Lamballe. Mon mémoire avait pour sujet : les gens du voyage et l'ancrage territorial.
Après mes études, j'ai été formatrice pour jeunes et jeunes adultes en insertion à l'association Adaléa de Saint-Brieuc, puis médiatrice sociale à la mairie de Lamballe. J'y ai rencontré l'une de mes élues, adjointe à la ville de Lamballe, qui m'a demandé un an plus tard d'être sa collaboratrice parlementaire lorsqu'elle fut élue sénatrice des Côtes-d'Armor.
Je travaillais à la permanence de Lamballe et au Sénat à Paris.
Quel est votre travail actuel ?
Après les six années passées auprès de la sénatrice, j'ai été recrutée par un groupe d'élus de Saint-Brieuc Armor Agglomération, un poste que j'occupe actuellement à mi-temps. Il s'agit de gérer le planning des élus, d'assurer leur communication, d'écrire des tribunes politiques ou leurs interventions en séance, de rédiger des notes sur des faits d'actualité.
J'ai également deux fonctions d'élue locale : conseillère municipale à Pléneuf-Val-André et conseillère départementale pour le canton de Pléneuf-Val-André (15 communes). Ces deux missions demandent un investissement important, c'est la raison pour laquelle, je travaille à mi-temps pour le groupe d'élus de Saint-Brieuc.
En quelques mots, le quotidien d'une élue est rythmé par de nombreuses réunions sur des thématiques diverses (sociales, transitions énergétiques...), beaucoup d'invitations et de représentations, des rencontres avec les associations et les habitants du canton pour essayer de répondre au mieux à leurs besoins.
Quels conseils donneriez-vous à un lycéen intéressé par vos fonctions ?
Je dirais que toutes les expériences sont importantes (stages, bénévolat, jobs d'été), que des portes peuvent s'ouvrir à vous au fur et à mesure des formations, des études, des expériences et des rencontres.
Collaboratrice d'élus, c'est un métier que je ne connaissais pas au lycée. Etre élue moi même, je ne l'avais pas envisagé. Ce sont les rencontres et les expériences dans leur intégralité, qui m'ont amenée à occuper ce type de poste et à m'investir localement en politique.
Le parcours classique, pour être travailleur social, c'est le diplôme d'état (assistant social, éducateur spécialisé ou conseiller en économie sociale et familiale). Le parcours classique pour être collaborateur d'élus, serait une formation en sciences politiques, l'ENA ou le droit.
Et si un jour vous souhaitez vous investir dans la vie politique de votre commune ou à une plus grande échelle, il n'y a pas de parcours type. Il faut aimer s’intéresser à l’actualité, aux politiques publiques et avoir envie de s’investir au quotidien avec les gens qui nous entourent.
Propos de Lisa THOMAS, recueillis par Valérie HERAULT.