Journal des Lycées > L'actualité des lycées
> Côtes-d'Armor > Lycée Saint-Joseph > Les articles > Tous ensemble contre la dette de sommeil
Tous ensemble contre la dette de sommeil
Les étudiants infirmiers informent l'ensemble des élèves du niveau Seconde.
Nous sommes étudiants infirmiers à l’IFPS (Institut de Formation des Professionnels de Santé) de Saint-Brieuc. Dans le cadre de notre formation, nous nous questionnons sur des thématiques de santé publique et proposons des actions dans le cadre de notre service sanitaire.
En novembre, nous avons travaillé sur la thématique du sommeil auprès des élèves de Seconde du lycée. Notre objectif était de déterminer s’ils présentaient une potentielle dette de sommeil. Nous leur avons transmis un questionnaire dont voici le bilan.
Il s’est avéré que la moyenne de temps du sommeil des élèves est plus faible que les recommandations nationales. En effet 6 élèves sur 10 dorment environ 6 à 7 heures par nuit en semaine. A savoir que la norme est comprise entre 8 et 10 heures chez les adolescents.
Les causes du manque de sommeil Parmi les facteurs favorisants la dette de sommeil, nous avons identifié principalement des facteurs environnementaux tels que le stress ressenti fréquemment en raison d’une pression exercée par les cours et les évaluations. Nous avons remarqué que le rythme de sommeil est irrégulier et que les écrans sont majoritairement présents dans l’environnement des élèves : 4 élèves sur 10 ont tendance à se coucher de plus en plus tard en raison de l’usage des écrans et 9 sur 10 dorment avec leur téléphone à proximité. Selon les recommandations nationales, il est conseillé de les éteindre 2 heures avant de dormir pour favoriser un sommeil réparateur. Les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles à la lumière “bleue” des écrans qui retarde la libération de mélatonine, l’hormone du sommeil.
Un coucher tardif Concernant le rythme de sommeil, nous avons déterminé que 8 élèves sur 10 vont au lit entre 21h et 22h30 et 1 sur 10 se couche après 23h. Malgré ces horaires de coucher, nous observons que 6 élèves sur 10 s’endorment réellement à partir de 23h : parmi eux, presque 2 sur 10 ne trouvent le sommeil qu’après 00h.
Des solutions de remédiation Au regard de ces résultats, nous avons mené deux activités sous forme ludique : un Escape Game et des séances de relaxation au sein de l'établissement. A travers ces activités, nous avons sensibilisé tous les élèves de Seconde aux bienfaits du sommeil sur la santé, en leur fournissant différentes connaissances sur les facteurs favorisant la dette de sommeil et sur les moyens de les éviter. Nous les avons également initiés à différentes techniques de relaxation, par la respiration et l'automassage des mains afin qu’ils puissent être capables de réguler leur stress dès qu’ils en ressentent le besoin. Des numéros d’écoute et des ressources physiques, numériques et psychologiques leur ont été transmis, pour les rendre autonomes dans la gestion de leurs émotions.
Les étudiants de l'IFPS.
En novembre, nous avons travaillé sur la thématique du sommeil auprès des élèves de Seconde du lycée. Notre objectif était de déterminer s’ils présentaient une potentielle dette de sommeil. Nous leur avons transmis un questionnaire dont voici le bilan.
Il s’est avéré que la moyenne de temps du sommeil des élèves est plus faible que les recommandations nationales. En effet 6 élèves sur 10 dorment environ 6 à 7 heures par nuit en semaine. A savoir que la norme est comprise entre 8 et 10 heures chez les adolescents.
Les causes du manque de sommeil Parmi les facteurs favorisants la dette de sommeil, nous avons identifié principalement des facteurs environnementaux tels que le stress ressenti fréquemment en raison d’une pression exercée par les cours et les évaluations. Nous avons remarqué que le rythme de sommeil est irrégulier et que les écrans sont majoritairement présents dans l’environnement des élèves : 4 élèves sur 10 ont tendance à se coucher de plus en plus tard en raison de l’usage des écrans et 9 sur 10 dorment avec leur téléphone à proximité. Selon les recommandations nationales, il est conseillé de les éteindre 2 heures avant de dormir pour favoriser un sommeil réparateur. Les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles à la lumière “bleue” des écrans qui retarde la libération de mélatonine, l’hormone du sommeil.
Un coucher tardif Concernant le rythme de sommeil, nous avons déterminé que 8 élèves sur 10 vont au lit entre 21h et 22h30 et 1 sur 10 se couche après 23h. Malgré ces horaires de coucher, nous observons que 6 élèves sur 10 s’endorment réellement à partir de 23h : parmi eux, presque 2 sur 10 ne trouvent le sommeil qu’après 00h.
Des solutions de remédiation Au regard de ces résultats, nous avons mené deux activités sous forme ludique : un Escape Game et des séances de relaxation au sein de l'établissement. A travers ces activités, nous avons sensibilisé tous les élèves de Seconde aux bienfaits du sommeil sur la santé, en leur fournissant différentes connaissances sur les facteurs favorisant la dette de sommeil et sur les moyens de les éviter. Nous les avons également initiés à différentes techniques de relaxation, par la respiration et l'automassage des mains afin qu’ils puissent être capables de réguler leur stress dès qu’ils en ressentent le besoin. Des numéros d’écoute et des ressources physiques, numériques et psychologiques leur ont été transmis, pour les rendre autonomes dans la gestion de leurs émotions.
Les étudiants de l'IFPS.