Une lutte par Chékéba Hachemi

L'Afghanistan est le pays le plus dangereux au monde pour les femmes.
Chékéba Hachemi. (Crédit photo : Stéphane Geufroi, Ouest-France)
Les femmes sont sujettes à de nombreuses difficultés. En 1919, le roi d'Afghanistan lance un programme de modernisation du pays, comprenant l'amélioration de la condition des femmes. Cependant, en 1929, son successeur annule toutes ces réformes.

En 1959, elles ont le droit de retirer leur tchador (un vêtement traditionnel iranien porté par les femmes, principalement musulmanes aujourd'hui) et la libération de la condition des femmes est remise au goût du jour, mais elle ne s'applique qu'à la classe aisée.
En 1978, l'école devient obligatoire pour les filles.
De 1996 à 2001, les droits des femmes se dégradent, tendant presque à disparaître.

Pour cette raison, nombre d'entre elles militent pour les droits des femmes, telle que Chékéba Hachemi.

Qui est Chékéba Hachemi ? Chékéba Hachemi, qui est née le 20 mai 1974 à Kaboul, est une militante, écrivaine et diplomate.
Suite à l'invasion soviétique, elle a fui son pays et est arrivée en France en 1985. Elle est la première femme diplomate auprès du gouvernement provisoire afghan en 2001.

Chékéba Hachemi est la présidente et fondatrice de l'ONG "Afghanistan Libre", créée en 1996, qui se bat pour l'égalité des sexes et facilite l'accès à l'éducation, à la santé et à la formation professionnelle pour un maximum de filles et de femmes.
Pour elle, une société sans l'égalité hommes-femmes, c'est une société qui ne fonctionnera pas. Pour cette raison, elle a souvent risqué sa propre vie pour que les femmes afghanes accèdent aux droits humains fondamentaux. "Savez-vous ce qui m'a le plus attristée ? Ce n'est pas de voir des femmes afghanes donner leur enfant aux militaires, mais plutôt d'apercevoir le dernier militaire américain partir et quitter notre pays pour ne plus jamais revenir" nous a confié Chékéba Hachemi que nous avons eu la chance de rencontrer lors de la conférence pour le Forum de la Paix de Caen.
Marine BARBEDIENNE, Maïwen LOUDIN.
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