Des histoires touchantes de guerre

Des enfants héros ou des actions toutes simples comme offrir des fleurs. C'est aussi la guerre en Ukraine.
Enfants ukrainiens près de Prague, République tchèque. (Crédit photo : AFP / Michal Cizek)
"Les bonnes actions ne sont pas ébruitées, les mauvaises, font le tour du monde", a écrit Lao She, écrivain chinois.
Dans cette situation dramatique, il est important de mettre en lumière les histoires touchantes de la guerre qui démontrent le courage des civils ukrainiens. Depuis plusieurs semaines, l'Ukraine est au centre de l'attention médiatique avec l'invasion russe. Néanmoins des actions marquantes, qui dévoilent l'aspect "humain" de la guerre, ont été un peu évoquées.
Petits grands héros de la guerre 11 ans, c'est l'âge d'Hassan, ce petit ukrainien qui a fui seul sa ville, son pays, pour rejoindre sa famille en Slovaquie. Le petit garçon a dû laisser sa mère à la gare pour traverser un pays en guerre avec sur lui un sac en plastique, son passeport et un numéro de téléphone écrit rapidement sur sa main. Arrivé en Slovaquie, il a été pris en charge par les bénévoles et a pu appeler sa mère. D'après l'Unicef, chaque minute, 55 enfants fuient leur pays. Chaque seconde qui passe, un enfant ukrainien devient un réfugié.
Le jour des femmes 1975, les Nations Unies décrètent que le 8 mars serait la Journée internationale des femmes. On aurait pu croire qu'avec la situation en Ukraine, elle serait oubliée.
À l'inverse, les Ukrainiens n'ont pas manqué l'occasion de remercier leurs mères, soeurs, femmes et de témoigner leur reconnaissance. Depuis le début de la guerre, les Ukrainiennes ont montré un courage et une force exceptionnels. Certaines ont dû fuir avec leurs enfants en laissant leurs maris au front, d'autres se sont engagées dans l'armée ou aident les soldats de multiples manières. Ainsi, aux différents points de contrôle, les soldats ukrainiens leur ont offert des fleurs. Un geste simple pour montrer que la vie continue et qu'il ne faut pas oublier les droits pour lesquels nous nous sommes battues.
Laëtitia REATEGUI, 2A, Quartier Ste-Anne.
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