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Europe : la douloureuse question migratoire plus que jamais d'actualité

Après le naufrage de 160 réfugiés sur la côte italienne, le 26 février dernier, il est grand temps pour les États européens de prendre leurs responsabilités.
Une attente interminable aux portes de l'Europe. (Crédit photo : Dorothea Lange, CC)
Depuis 2014, 25 271 personnes ont perdu la vie entre le Nord de l'Afrique et l'Europe. Ce chiffre représente la moitié du bilan mortel migratoire mondial, au cœur même du territoire qui se dit « uni dans la diversité ».
L'Europe se permet pourtant de refuser l'accueil et le droit d'asile à ces malheureux en quête de liberté. Nous oublions en effet bien trop souvent que tous ces gens ne fuient pas leur pays par choix mais par nécessité. C'est un sacrifice fait dans l'espoir de vivre et non plus "survivre" en échappant à la guerre, à la faim, au terrorisme...
Des aides insuffisantes Depuis la crise migratoire, en 2015, de nombreuses organisations non-gouvernementales (ONG) ont vu le jour. Parmi elles, SOS Méditerranée qui, en 2021, a sauvé 31 800 naufragés, ou Sea Watch, seul navire à apporter de l'aide humanitaire sur les côtes lybiennes.
D'autres associations se mobilisent pour la défense de réfugiés qui arrivent, perdus dans des pays les accueillant trop souvent par défaut, comme La Cimade, qui participe activement aux demandes d'asile. Pourtant, leurs efforts ne sont pas récompensés.
Une Europe inhospitalière S'ils ont la chance de survivre à la fatale traversée, les réfugiés sont encore loin d'avoir parcouru tout le chemin. Il leur faut désormais se confronter à l'hostilité européenne.
À l'heure où la coopération internationale est vitale, l'Europe se mure en construisant plus de 1 700 km de frontières physiques ou en chargeant Frontex, l'agence européenne de garde-frontières, d'empêcher l'immigration clandestine par la force.
Enfin, les réfugiés doivent encore subir une attente inhumaine aux portes de l'Europe. Parqués dans des camps de transition comme sur l'île de Lesbos, de longs mois d'étouffement dans la misère la plus totale les attendent.
Comme le dit François Crépeau, rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des migrants : « La migration est un voyage à la recherche de la dignité. » C'est donc aux pays européens d'apporter une aide salutaire à ces hommes et ces femmes plutôt que de les plonger dans la pire des désillusions. Albane GODEST, 1B, Quartier Ste-Anne.
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