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Katherine Johnson, femme d'exception
Longtemps figure de l'ombre, cette pionnière de la Nasa fut mise en lumière en 2015 par le président Barack Obama.
Katherine Johnson est née le 26 août 1918 à White Sulphur Springs, aux Etats-Unis. Son père, bûcheron, lui a transmis sa passion pour les mathématiques. Sa mère, enseignante, a fait tout son possible pour que ses enfants bénéficient d'une bonne éducation.
En ce début de XXè siècle, la ségrégation raciale sévit en Virginie occidentale. Très vite, Katherine comprend qu'elle devra travailler beaucoup plus dur que les élèves blancs. Brillante et déterminée, elle décroche son baccalauréat à quatorze ans et obtient, quatre années plus tard, grâce à son travail acharné, son diplôme de mathématicienne.
Sa carrière scientifique commence lorsqu'elle est admise à la Nasa à trente-quatre ans. Cependant, Katherine part avec deux handicaps majeurs : sa couleur de peau et son sexe.
Pendant plusieurs années, elle travaille à la section des West Area Computer (groupe de mathématiciennes travaillant en tant qu'ordinateur humain). Toutefois, son nom ne figure jamais dans ses rapports, il est systématiquement remplacé par celui d'un homme blanc. Malgré cela, Katherine Johnson a calculé les trajectoires de nombreuses missions spatiales et elle n'a jamais renoncé.
En 1962, sa vie prend un autre tournant : John Glenn, premier astronaute à réaliser des orbites dans l'espace, exige que Katherine vérifie à la main les calculs de la trajectoire de sa capsule. Le travail de Katherine Johnson a aussi contribué à la conquête lunaire, notamment lors de la mission Apollo-11.
En 2015, le parcours exceptionnel de Katherine est reconnu lorsqu'elle reçoit la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile américaine, des mains du président Barack Obama.
Katherine Johnson meurt à l'âge de 101 ans, en 2020, fière d'elle et des barrières qu'elle a su briser.
Chloé BOISSY, 2I, Quartier Ste-Anne.
En ce début de XXè siècle, la ségrégation raciale sévit en Virginie occidentale. Très vite, Katherine comprend qu'elle devra travailler beaucoup plus dur que les élèves blancs. Brillante et déterminée, elle décroche son baccalauréat à quatorze ans et obtient, quatre années plus tard, grâce à son travail acharné, son diplôme de mathématicienne.
Sa carrière scientifique commence lorsqu'elle est admise à la Nasa à trente-quatre ans. Cependant, Katherine part avec deux handicaps majeurs : sa couleur de peau et son sexe.
Pendant plusieurs années, elle travaille à la section des West Area Computer (groupe de mathématiciennes travaillant en tant qu'ordinateur humain). Toutefois, son nom ne figure jamais dans ses rapports, il est systématiquement remplacé par celui d'un homme blanc. Malgré cela, Katherine Johnson a calculé les trajectoires de nombreuses missions spatiales et elle n'a jamais renoncé.
En 1962, sa vie prend un autre tournant : John Glenn, premier astronaute à réaliser des orbites dans l'espace, exige que Katherine vérifie à la main les calculs de la trajectoire de sa capsule. Le travail de Katherine Johnson a aussi contribué à la conquête lunaire, notamment lors de la mission Apollo-11.
En 2015, le parcours exceptionnel de Katherine est reconnu lorsqu'elle reçoit la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile américaine, des mains du président Barack Obama.
Katherine Johnson meurt à l'âge de 101 ans, en 2020, fière d'elle et des barrières qu'elle a su briser.
Chloé BOISSY, 2I, Quartier Ste-Anne.
