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Les Jeux mis à rude épreuve
Alors que le sport est déclaré cause nationale en France, les Jeux olympiques sont l’occasion de faire rayonner le pays à l’étranger. Pourtant les comités d’organisation des Jeux rencontrent de nombreuses difficultés.
La cérémonie d’ouverture pose déjà problème. Tony Estanguet, président de Paris 2024, annonçait une fête populaire le long de la Seine avec 600 000 spectateurs. Or, pour des raisons de sécurité, un plan B est prévu quant au lieu et le nombre de spectateurs sera réduit de moitié.La Seine toujours polluée
Puis, le réseau de transports prévu pour desservir les sites d’épreuves ne sera pas à la hauteur. Seulement un tiers des lignes du projet du Grand Paris Express seront effectives. Le gouvernement avait promis que les transports seraient gratuits pour les détenteurs de billets pour les compétitions. Ils seront finalement plus chers qu’en temps normal. Le ticket de métro passe de 2,5 à 4 euros, et celui de RER de 5 à 6 euros jusqu’au 8 septembre, ce qui suscite de vives critiques.
De plus, les 1,4 milliard d’euros investis dans la dépollution de la Seine pour accueillir les épreuves de natation ne portent pas leurs fruits, le seuil de pollution acceptable étant dépassé en 2023. Emmanuel Macron ne s'y baignera pas comme promis, et les épreuves seront sûrement reportées. Avec l’inflation, la facture globale s’avère salée. Estimée en 2016 à 6,2 milliards, elle s'élève in fine à 8,8 milliards d’euros.
Lisa HUET, TG, Quartier Ste- Anne.
La cérémonie d’ouverture pose déjà problème. Tony Estanguet, président de Paris 2024, annonçait une fête populaire le long de la Seine avec 600 000 spectateurs. Or, pour des raisons de sécurité, un plan B est prévu quant au lieu et le nombre de spectateurs sera réduit de moitié.La Seine toujours polluée
Puis, le réseau de transports prévu pour desservir les sites d’épreuves ne sera pas à la hauteur. Seulement un tiers des lignes du projet du Grand Paris Express seront effectives. Le gouvernement avait promis que les transports seraient gratuits pour les détenteurs de billets pour les compétitions. Ils seront finalement plus chers qu’en temps normal. Le ticket de métro passe de 2,5 à 4 euros, et celui de RER de 5 à 6 euros jusqu’au 8 septembre, ce qui suscite de vives critiques.
De plus, les 1,4 milliard d’euros investis dans la dépollution de la Seine pour accueillir les épreuves de natation ne portent pas leurs fruits, le seuil de pollution acceptable étant dépassé en 2023. Emmanuel Macron ne s'y baignera pas comme promis, et les épreuves seront sûrement reportées. Avec l’inflation, la facture globale s’avère salée. Estimée en 2016 à 6,2 milliards, elle s'élève in fine à 8,8 milliards d’euros.
Lisa HUET, TG, Quartier Ste- Anne.