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Lycée Saint-Martin, Rennes cedex 7, le 18/11/2025.
« Sirat », un film choc et sidérant
Des paysages grandioses, une musique envoûtante, ce film d’Oliver Laxe est réellement hypnotique pour le spectateur.
Le 6 juin 2025 est sorti le film Sirat réalisé par Oliver Laxe. Les acteurs qui y jouent sont principalement non professionnels et viennent de l’univers des rave parties, excepté Sergi Lopez dans le rôle du personnage principal, Luis.
Le film retrace l'histoire d’un père et de son fils qui partent à la recherche de Mar, la fille de la famille, dans des rave parties au sein du désert marocain. Lors d'une intervention policière, ils s‘échappent en suivant un groupe d'habitués. Ces derniers partent à travers le désert pour se rendre à une autre fête, leur dernière chance de retrouver Mar. Une expérience pour les spectateurs Cette équipe surprenante fait ainsi face à sa vulnérabilité au cœur d’une immensité brûlante et hostile, tandis qu’une guerre éclate. Le film a reçu le Prix du jury 2025 au festival de Cannes. En effet, c’est une œuvre phénoménale qui, par ses rebondissements déconcertants, joue sur la sidération du spectateur. Celui-ci ressent des émotions très variées : la peur, le bonheur, la panique, tout en étant enveloppé d’une musique techno, envoûtante, accompagnée de paysages spectaculaires.
Une spectatrice évoque une œuvre qui offre « une adéquation entre la vue et l’ouïe ». Une autre indique : « On n'en sort pas indemne ». D’ailleurs, le réalisateur explique : « Dans Sirat, le spectateur expérimente sa mort, sa petitesse ».
Des opinions diverses Seulement, les avis sur Sirat sont hétérogènes.
Effectivement, le style de la musique peut entraîner un scepticisme de la part des spectateurs non accoutumés. On retrouve aussi le thème de la drogue qui amène le spectateur dans une quasi-hypnose, mais certains y sont insensibles. Cela peut être causé par la présence d’une violence extrême, mais aussi par le scénario vu comme trop peu réaliste. En effet une spectatrice critique : « Les scènes sont trop lentes, la musique est désagréable. Cela dérange et met le spectateur en position d'inconfort. ». Elle ajoute : « C'est un univers malsain. Ils prennent de la drogue pour tenter d'oublier, mais en réalité ça ne marche pas comme ça »
À l'opposé, d'autres ont été favorablement marqués. « C'est difficile de ne pas s'incliner devant autant de virtuosité esthétique » révèle un spectateur. « Captivant, émouvant, effarant. » témoigne un autre.
Lucie MAES, 1J, Quartier Ste-Anne.
Le film retrace l'histoire d’un père et de son fils qui partent à la recherche de Mar, la fille de la famille, dans des rave parties au sein du désert marocain. Lors d'une intervention policière, ils s‘échappent en suivant un groupe d'habitués. Ces derniers partent à travers le désert pour se rendre à une autre fête, leur dernière chance de retrouver Mar. Une expérience pour les spectateurs Cette équipe surprenante fait ainsi face à sa vulnérabilité au cœur d’une immensité brûlante et hostile, tandis qu’une guerre éclate. Le film a reçu le Prix du jury 2025 au festival de Cannes. En effet, c’est une œuvre phénoménale qui, par ses rebondissements déconcertants, joue sur la sidération du spectateur. Celui-ci ressent des émotions très variées : la peur, le bonheur, la panique, tout en étant enveloppé d’une musique techno, envoûtante, accompagnée de paysages spectaculaires.
Une spectatrice évoque une œuvre qui offre « une adéquation entre la vue et l’ouïe ». Une autre indique : « On n'en sort pas indemne ». D’ailleurs, le réalisateur explique : « Dans Sirat, le spectateur expérimente sa mort, sa petitesse ».
Des opinions diverses Seulement, les avis sur Sirat sont hétérogènes.
Effectivement, le style de la musique peut entraîner un scepticisme de la part des spectateurs non accoutumés. On retrouve aussi le thème de la drogue qui amène le spectateur dans une quasi-hypnose, mais certains y sont insensibles. Cela peut être causé par la présence d’une violence extrême, mais aussi par le scénario vu comme trop peu réaliste. En effet une spectatrice critique : « Les scènes sont trop lentes, la musique est désagréable. Cela dérange et met le spectateur en position d'inconfort. ». Elle ajoute : « C'est un univers malsain. Ils prennent de la drogue pour tenter d'oublier, mais en réalité ça ne marche pas comme ça »
À l'opposé, d'autres ont été favorablement marqués. « C'est difficile de ne pas s'incliner devant autant de virtuosité esthétique » révèle un spectateur. « Captivant, émouvant, effarant. » témoigne un autre.
Lucie MAES, 1J, Quartier Ste-Anne.

