Parler français, un atout international

Le français est implanté dans de nombreuses régions du monde et gagne en valorisation dans de nombreux domaines.
Dans de nombreuses organisations internationales, comme ici l'ONU, le français fait partie des langues officielles. (Crédit photo : Pexels.com - Mathias Reding)
De la Louisiane à la Belgique, en passant par Madagascar ou le Liban, le français s’est plus ou moins imposé comme moyen incontournable de communiquer. Certains pays comme le Mali ou le Burkina Faso souhaitent s’affranchir de cette langue perçue comme un symbole colonial douloureux. A l’inverse, le Québec continue de voter des lois pour rendre le français indispensable dans la vie quotidienne. Une langue essentielle pour une carrière internationale L’usage du français est très répandu au sein de nombreuses organisations internationales, Il a un statut officiel à l’ONU, l’Otan, ou encore à l’OMS. C’est aussi la langue de la diplomatie : à la Cour de Justice Internationale ou au Conseil de l’Europe, c’est le français qui est utilisé pour dialoguer et débattre. Dans les affaires économiques, on utilise aussi beaucoup le français : c’est la troisième langue des affaires derrière l’anglais et le mandarin.
Pour Thomas, étudiant en management, le français est « une langue qui fait la différence sur un CV à l'étranger, mais l'idéal reste tout de même le plurilinguisme ».
En effet, si le français est de plus en plus utilisé, parler anglais reste primordial : si l'Observatoire de la Francophonie prévoit 820 millions de francophones en 2050, ces chiffres restent hypothétiques. Si elle est particulièrement difficile à apprendre, la langue de Molière demeure pour beaucoup d'étrangers symbole de rêve, de poésie, de romantisme et de savoir.
L'avenir est en Afrique Elle donne donc un certain prestige car elle reflète une ouverture culturelle sur la France et les nombreux pays francophones..
Mais l'avenir du français semble maintenant dépendre de l'Afrique et de ses 140 millions de francophones : l'apprentissage du français y fait débat, entre leur attachement aux dialectes locaux et leur volonté de conserver un atout pour les générations futures.Pierre-Louis DUFOUR, TD, Quartier Ste-Anne.
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