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Quand les femmes travaillent gratuitement
Les femmes perdent chaque année des centaines d’euros en raison des fortes inégalités salariales existant entre elles et leurs homologues masculins.
Le 8 novembre 2024 est une date symbolique de l’écart de salaire entre hommes et femmes. Cette date illustre les inégalités en faisant la comparaison en durée et non en chiffres, et révèle donc que les femmes travaillent gratuitement pendant environ 2 mois. Cela est calculé chaque année depuis 2016 par le collectif féministe Les Glorieuses. Cette date est calculée à l’aide de statistiques émises par Eurostat. D’après ces statistiques européennes, à temps de travail équivalent les femmes gagnent environ 13,9 % de moins que leurs collègues masculins ; à travail égal et compétence égale c’est 4 %, et tout temps de travail confondu on atteint 23 %.
La législation L’égalité homme-femme est un principe constitutionnel depuis 1946. De plus, le principe « à travail égal, salaire égal » est inscrit dans la loi depuis 1972. Depuis 1983, il existe également, la loi Roudy qui impose aux entreprises de plus de 50 salariés d’émettre un rapport annuel sur la situation comparée des femmes et des hommes. En dépit de ces avancées majeures, chaque année ce calcul met en lumière des inégalités persistantes. Pour rappel en France, selon l'Insee pour l'année 2023 le salaire mensuel moyen pour un homme est de 2 898 euros net contre 2 508 euros pour une femme.
De nombreuses raisons expliquent cette inégalité. Les femmes sont encore cantonnées à des secteurs peu valorisés, elles sont fréquemment exclues des rôles à fortes responsabilités ou d’encadrement. De plus leurs carrières sont parfois interrompues (grossesses) et bien souvent elles subissent des emplois à temps partiel.
Des solutions Des mesures plutôt simples permettraient pourtant de réduire cet écart de salaire. Telle que la mise en place de congés parentaux équivalents qui permettraient aux hommes et aux femmes ayant un enfant de s’investir à part égale et d’éviter que l’un soit professionnellement plus pénalisé que l’autre. Ou encore la mise en place d’une politique de transparence salariale dès 2026.
En effet, les entreprises de plus de 100 salariés auront l'obligation d'appliquer la directive européenne du 10 mai 2023, imposant davantage de transparence. Les employeurs seront contraints d'indiquer une fourchette de salaire et ne pourront plus demander sa rémunération antérieure à un candidat à l'emploi.
Le droit à l’information concernant les niveaux de rémunérations semble primordial pour une meilleure égalité. Mathilde GUERIN, TC, Quartier Ste-Anne.
La législation L’égalité homme-femme est un principe constitutionnel depuis 1946. De plus, le principe « à travail égal, salaire égal » est inscrit dans la loi depuis 1972. Depuis 1983, il existe également, la loi Roudy qui impose aux entreprises de plus de 50 salariés d’émettre un rapport annuel sur la situation comparée des femmes et des hommes. En dépit de ces avancées majeures, chaque année ce calcul met en lumière des inégalités persistantes. Pour rappel en France, selon l'Insee pour l'année 2023 le salaire mensuel moyen pour un homme est de 2 898 euros net contre 2 508 euros pour une femme.
De nombreuses raisons expliquent cette inégalité. Les femmes sont encore cantonnées à des secteurs peu valorisés, elles sont fréquemment exclues des rôles à fortes responsabilités ou d’encadrement. De plus leurs carrières sont parfois interrompues (grossesses) et bien souvent elles subissent des emplois à temps partiel.
Des solutions Des mesures plutôt simples permettraient pourtant de réduire cet écart de salaire. Telle que la mise en place de congés parentaux équivalents qui permettraient aux hommes et aux femmes ayant un enfant de s’investir à part égale et d’éviter que l’un soit professionnellement plus pénalisé que l’autre. Ou encore la mise en place d’une politique de transparence salariale dès 2026.
En effet, les entreprises de plus de 100 salariés auront l'obligation d'appliquer la directive européenne du 10 mai 2023, imposant davantage de transparence. Les employeurs seront contraints d'indiquer une fourchette de salaire et ne pourront plus demander sa rémunération antérieure à un candidat à l'emploi.
Le droit à l’information concernant les niveaux de rémunérations semble primordial pour une meilleure égalité. Mathilde GUERIN, TC, Quartier Ste-Anne.