Réveillé dans un pays en guerre

Roquette sur Jérusalem Est. (Crédit photo : Yoann C.)
Yoann C., ancien élève, étudiant à Sciences Po Paris, témoigne sur son échange à Jérusalem interrompu par l'attaque du Hamas. Avais-tu senti le conflit avant le début de la guerre ? Pour être allé en Cisjordanie dans des villes comme Naplouse, j'ai senti la tension par les barrages militaires israéliens et palestiniens et l'affichage par les Palestiniens de leurs martyres dans les rues.
Comment as-tu appris qu'il s'était passé quelque chose ? On l'a appris quand on a été réveillés à 8 h par les alarmes. Il y avait une sorte de confusion. L'armée a mis des heures à intervenir. La situation s'est clarifiée quand les médias ont commencé à en parler et quand l'armée est intervenue.
Comment t'informais-tu à propos des événements ? Quand tu vis une situation comme ça, c'est compliqué de faire autre chose. Les informations vont très vite, on passait nos journées sur les réseaux sociaux et les chaînes d'information.
Comment la guerre était-elle traitée par les médias israéliens ? Forcément, c'était plutôt une position qui qualifiait la guerre d'attaque terroriste.
Quelle était l'atmosphère lors du rapatriement ? Des gens pleuraient à l'aéroport. Beaucoup de gens ont fait leur vie en Israël. J'ai vu des couples se séparer, des parents quitter leurs enfants.
Recueilli par Yarama M'BA, TJ, Quartier Ste-Anne.
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